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Journal d'une adulescente
21 octobre 2015

Paysages...

Ma névrose obsessionnelle s'étant un peu calmée, j'ai pris un peu de recul quant à ma situation.

J'ai la chance de vivre dans une des plus belles régions de France. Les paysages, variés, sont connus dans le monde entier comme des morceaux de paradis. Pourtant, bien que consciente de ma chance, je ne m'émerveille quasiment plus lors de mes rares escapades dans la région. Je profite du paysage, me dit que j'ai de la chance mais ne ressens pas ce choc face à la beauté ou à l'apaisement que doit provoquer de tels paysages... 

En amour, j'en suis au même point!

Après un instant tendre avec mon amoureux (lors duquel j'ai attendu des lustres pour qu'ils prennent les choses sérieusement en main! Mare d'être le moteur!), j'ai profité du magnifique paysage de son corps. J'ai détendu mes nerfs mis à rude épreuve lors de ses caresses; j'ai offert l'ensemble de mes terminaisons sensorielles à son attention et, tentant d'arrêter mon cerveau quelques instants, j'ai tenté d'être en communion avec l'homme qui m'aime et que j'aime. 

Opération réussie! La promenade en bord de mer fut très agréable! 

Et c'est là que mon cerveau s'est reconnecté... je promènerais bien en montagne, moi!!! AAAAAHHHHHHHHHH! (Cri d'horreur intérieur!!!)

J'ai alors réalisé de la chance que j'avais d'avoir un mari pareil et, mine de rien, l'énergie d'analyser ma situation! J'aurais sûrement longtemps ces temps d'errance dans mon couple et il est sûrement normal de ressentir ce petit manque de passion après plus de 15 ans dans les mêmes draps. 

J'ai eu aussi la chance de ne vouloir me rapprocher que de personnes assez proches pour être honnêtes et assez intelligentes pour me traîter avec l'égard que je mérite: "T'es gentille, mais tu te calmes maintenant!

Allez, je me prends en main!

Connaissant mes travers, il faut maintenant , intelligemment, que j'accepte ces montagnes russes émotionnelles, que j'apprenne à gérer mes besoins viscéraux en les projettant sur mon mari, le seul être auprès de qui je veux vieillir. Et qu'au cas où mon cerveau décide de m'entraîner dans une nouvelle obsession, je tente de la diriger vers des hommes qui n'en profiteront pas... Beau challenge!

C'est pas moi qui pleurait de ne plus rien avoir à accomplir?! 

Accomplir de vivre la vie heureuse qui m'est dûe et en profiter chaque instant. Certaines personnes n'y arrivent jamais! Alors, au boulot et bon courage!

Restent ses petits picotements au creux des reins et dans le ventre que me procurent ces moments d'attente, de fausse passion et de contacts furtifs... Y'a-t-il un club de parapente ou de saut à l'élastique dans le coin???? 

 

ENJOY!!!

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Commentaires
P
Le "T'es gentille, mais tu te calmes maintenant" M'a fait tellement rire, parce qu'on me l'a déjà dit ! mdr
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