Un ami en or

Suite à nos échanges de textos plutôt chauds, je me suis rongé les sangs et j'ai culpabilisé de mon attitude!

En effet, cet ami, qui me soutient et est présent pour moi depuis 15 ans, comment ai-je pu être audieuse au point de lui faire des avances qui, je le sais, ne se concrétiseront pas?!

J'ai angoissé toute la soirée d'hier, me plongeant dans la lecture, écrivant sur ce blog... pour enfin lui demander pardon par texto ce matin.

Sa réponse franche m'a mise à l'aise et en quelques échanges, ils m'a clairement dit qu'il n'y avait aucun soucis, qu'il ne me tenait pas rigueur de mon attitude et que je pouvais l'appeler si besoin à sa pause. ... 

J'ai appelé!

Le coeur battant, et le ventre noué depuis le réveil, je l'ai appelé. Il m'attendait en décrochant dès la première sonnerie et en m'interpellant (alors qu'il est le genre de personne à mettre un temps infini à parler d'habitude quand on l'appelle!).

Je me suis peu à peu ouverte à lui et lui est expliqué mon mal-être latent de ces derniers mois... il m'a écouté, comme un ami. Je ne suis pas allé jusqu'à lui dire le désir charnel qu'il éveillait en moi (et contre lequel il faut que je m'engage à lutter) mais, comme il me connaît très bien, lui expliquait que lorsque j'allais mal, mes côtés les plus irréguliers ressortaient a suffi. Il a compris...

Il m'a dit que j'avais besoin d'un éxutoire pour aller mieux, que le dessin ou le fait de parler à quelqu'un d'extérieur pouvait en effet m'aider à avancer dans ce brouillard névrotique. Il m'a écouté, m'a rassuré, m'a dit qu'il prenait la vie comme elle venait et que je ne l'avais pas perturbé (ça reste à vérifier lors de nos prochaines entrevue - je connais le garçon quand même!). 

J'ai un véritable ami...

Si mon cerveau tordu pouvait maintenant me laissait en paix pour que je profite pleinement des joies de la vie et que surtout j'entretienne cette amitié de façon épanouie, j'aurai bien avancé dans mon traitement!

Je me sens mieux après tout ça! Je ne dis pas que j'ai réglé tous mes soucis mais j'ai la sensation d'avoir avancé. J'ai simplement parlé sincèrement à quelqu'un et sans peur d'être jugée (ou presque)... Et j'ai la sensation que le trou s'est sérieusement réduit en moi. 

J'ai trouvé ma boulimie: celle d'une amitié sincère! Celle d'avoir un confident qui compte pour moi et pour qui je compte! 

N'ai-je pas une vie magnifique???