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Journal d'une adulescente
23 juillet 2014

Journée d'escapade

Quelle belle journée!!! 

Mon trouble est retombé comme il était venu mais mon intérêt pour le voisin est loin d'avoir disparu. La présence des enfants nous a obligé à des discussions simples et la découverte de son corps plus dénudé que d'habitude m'a fait apparaître un sex-apple moins important que ce que mon esprit fertile entretenait. 

Mais il me tarde quand même de le retrouver. Nous avons discuté de tout, sans fausse pudeur. Je n'ai seulement pas réussi à lui faire comprendre que cette nouvelle crise d'adulescence, je l'ai à cause de lui. Il m'a fait comprendre qu'il m'avait entendu quand, avant de nous séparer il m'a dit: "Ne, t'en fais pas, il m'arrive aussi de me réveiller le matin et de me demander si je suis vraiment à la place que je voudrais avoir."

Nous parlons de sa famille, de son passé, de sa vie de couple, de l'éducation de son fils. Aucun sujet ne semble tabou: de la mort de son père à l'utilisation de notre contraception de couple en passant pas nos expériences de jeunesse en matière de substances illicites; rien ne semble appeler à la pudeur. Le seul obstacle: lui parlais des sentiments qu'il a fait naître en moi, de peur que son attitude change et que la journée ne tourne court. Tout sauf ça, je suis trop bien pour gâcher ce temps là. Un autre jour peut-être...

Les phrases incongrues: un jeu, mais jusqu'où? 

Durant la journée il nous a été donné de réagir par quelques phrases laissant entrevoir notre esprit un peu coquin, et il le fait toujours en souriant et en me regardant...s'agit-il d'un jeu ou plus? Je ne saurais le dire. Je pense qu'un autre rendez-vous sera nécessaire pour dissiper ces doutes.

Un regard sur mon corps, un contact limité... pas de barrière visible, et après?

Je le vois regarder mon décolleté et il ne s'en cache pas, plaisantant même sur le sujet! 

Nous nous touchons comme si ce n'était pas intentionnel: les jambes contre celles de l'autre, assis côte à côte mais aucun  ne se dégage comme le feraient de simples connaissances... Ce genre de situation me fait m'interroger sur la réciprocité des sentiments et des envies.

Le voisin est très fort: il se fait désirer!! A moins qu'il ne cherche que l'amitié?

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