le creux de la vague, à défaut du creux de mes reins...

Voilà le topo:

C'est vendredi soir, il n'est pas 21h et je suis en robe de chambre pilou, seule devant mon clavier...

Je viens de passer 15 jours détestables au boulot (qui était jusque là ma bouée psychique!) car une grognasse n'a pas supporté que je lui demande de bien vouloir éduquer sa déscendance. Dans ces moments là, il est de bon ton de se réfugier dans ses territoires familiaux: enfants, conjoint... Mais j'avoue que le bénéfice n'a pas était à la hauteur du mal-être engendré.

Un week-end d'escapades

Pourtant, le week-end dernier, après avoir sacrifié mon heure de liberté hebdomadaire pour garder nos enfants et m'occuper des multiples lessives et du redressement ménager de notre maison (car monsieur mon mari était pris par l'organisation de match de ballon à l'autre bout du département pour son aîné), j'ai décidé sur un coup de tête d'embarquer mes loulous dans une marche en colline, histoire d'évacuer les tensions de la semaine. 

Note 7/10, malgré des enfants joueurs et un soleil radieux pour le goûter en haut de la collline. 

Le soir, pour continuer cette envie de légèreté: des pizzas et un DVD; C'était sans compter sur le mâle dominant de la meute qui se mit sans crier gare à hurler sur sa portée sans raison... note finale de la journée : 5/10...

Pour se rattraper, sûrement, dès le lendemain, il me proposa une promenade dont nous avions souvent parlé, en famille (non?!) et avec le sourire... Que dire de plus.

Nous voilà partis! Et là, pas de cri, de bouderies ou d'esclandres. Un bon père de famille, aimant et patient! Le problème étant peut-être que cela ne m'attendrit plus...

Note de la journée 8/10... Y'a du mieux mais je me sens encore nouée de l'intérieur.

Je décide alors de finir le wwek-end par l'arme ultime: le bain bouillant, aux bougies... et là enfin la délivrance: j'ai pleuré!

Le chagrin du 4e, encore...